J’ai lu Le concept du continuum de Jean Liedloff, mon avis

Ce matin je vous fait un petit retour sur mon livre du mois du challenge 2020. J’ai lu « le concept du continuum » de Jean Liedloff.

Pour celles qui n’ont pas suivi, je me suis lancée un challenge, lire 12 livres sur l’éducation en général en 2020, soit un livre par mois.

Là, j’ai terminé de lire mon lire assez vite, mais j’attends février pour le 2ème livre concernant l’éducation.

 

Le concept du continuum de Jean Liedloff

C’est l’histoire d’une jeune new yorkaise, Jean Liedloff, qui va avec 2 amis faire une expédition dans la forêt amazonienne à la recherche de diamants.
Ils partent pour plusieurs mois et sur place, ils découvrent des tribus primitives. Ils ont besoins d’hommes pour les guider. Et donc ils sont amenés à échanger et à vivre au sein de ces tribus.

Une en particulier va retenir toute l’attention de Jean Liedloff: Les Yekwanas. Ils sont heureux, sereins au quotidien tout le contraire de ce que l’on peut voir chez nous  » les civilisés », qui sommes plutôt dépressifs, triste, en colère… Leurs enfants ne font pas des crises comme les nôtres, elle n’a jamais vu un enfant se rouler par terre et hurler.

Elle décide de s’intéresser aux Yekwanas et elle va faire plusieurs expéditions et les observer au quotidien. Elle cherche à découvrir pourquoi leurs enfants sont plus calmes, pourquoi ils ne se disputent jamais entre eux…

Elle va se rendre compte que les Yekwanas vont suivre « leur instinct ». L’Homme avec un grand H, sait comment se comporter avec un nouveau né, il sait comment s’occuper de lui dès les premiers instants de vie, c’est innée.
Chez les civilisés, c’est plus compliqué parce qu’au lieu faire confiance à notre « instinct », on va se poser mille et une questions, on y ajoute nos peurs, le regard des autres, la société et on s’éloigne du continuum.
On sépare très tôt le bébé de sa maman, on veut qu’il sache dormir seul, qu’il fasse ses nuits très rapidement…

Tout le contraire de ce qui se passe chez les Yekwanas.

Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse découvrir ça par vous même 😉.
Ah oui, une petite précision, les Yekwanas ne sont pas un modèle à suivre. Leur mode de vie est complètement différent du notre et parfois en contradiction avec leur valeur. Ils ne font preuve d’aucune violence avec les enfants mais se comporte différemment avec les chiens par exemple. Les enfants boient de l’alcool, chose inimaginable dans notre société à nous.
Le but est plutôt de se demander comment intégrer dans notre mode de vie à nous, ce qui fait que les enfants Yekwanas sont plus épanouis: notamment le fait d’être porté tout le temps dès la naissance, la possibilité de découvrir le monde qui les entoure dès qu’ils commencent à être porté, le fait d’être élevé sans violence.

Ce n’est pas du tout un livre qui fait culpabiliser, mais plutôt qui amène à la réflexion.
Du coup, c’est assez philosophique comme lecture.
Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y a pas réellement de conseils qui nous sont donnés pour réparer « nos erreurs ».
Disons qu’on comprend mieux les enjeux liés aux portages, cododo, à la liberté d’expérimenter des touts petits, de découvrir le monde… et ensuite à nous de voir comment répondre aux besoins de nos enfants.

Si vous l’avez lu, votre avis m’intéresse!!!

3 commentaires
  1. Je n.ai pas lu ce livre mais vos conseilles sont la bien venu

  2. Je l’ai lu également, j’ai beaucoup aimé.
    Je dirais même que c’est un livre iconoclaste mais nécessaire.
    Suivant votre sensibilité il vous fera peut-être culpabiliser, mais il ne faut pas s’arrêter à ça, car le contenu est très intéressant.
    Il s’agit tout de même d’une critique de notre société de la « raison », coupée depuis bien trop longtemps de la nature, des émotions, de l’intuition etc…
    Ce livre fait prendre conscience de l’importance des tous premiers mois de vie, bien plus que ce que notre culture ne veut nous le faire croire (les preuves scientifiques commencent d’ailleurs à s’accumuler, même si on en parle très peu dans les médias…).
    Notre culture n’a de cesse d’ailleurs de continuer à rompre toujours un peu plus le contact humain, et j’ai pour ma part la conviction qu’à tout âge, rompre les liens à l’échelle d’une société c’est ce qui peut la rendre le plus malade.
    Il en est de même pour le tout petit.
    J’ai appris beaucoup de choses avec ce livre, ou disons que cela est venu confirmer des intuitions que j’avais et qui devenaient de plus en plus prégnantes.
    Même si on a fait des erreurs, le plus souvent par ignorance, comprendre à postériori est important, cela change notre perception des choses et nous conforte dans nos choix de vie présents.
    Bonne lecture 🙂

  3. J’ai lu cet ouvrage pendant ma grossesse, j’étais convaincue des bienfaits du co-dodo, tant pour le bébé que pour la maman afin, d’offrir présence, chaleur et le sein. Je n’ai jamais laissé pleurer ma fille, et il m’arrive encore de m’endormir à ses côtés avant de filer dans mon lit. J’ai préféré le portage à la poussette et je l’ai allaité jusqu’à 9 mois. Ma fille resplendit et est pleine d’empathie. Je pense que ce mode de maternage m’a été bénéfique pour devenir maman et sentir l’amour que je lui porte se déployer. Il semble que cela est réussi également à ma fille, malgré une séparation avec son papa.

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